mercredi 26 décembre 2012

lumière de solstice d'hiver

Le prisme décomposant la lumière est l'image la plus proche que je me fais de l'énergie divine, au travers des prismes religieux et philosophiques auquel j'ai accès mais aussi par le ressenti issu des mes émotions, de mes intuitions, de mes expériences et de mes pensées.



Elle nous touche et nous transforme en rayons vibrants de couleurs, autant de formes de reliance entre nous et avec la Nature qui nous entoure.
Cette réalité physique de la décomposition de la lumière peut-elle suffire à réconcilier en nous le monde du visible avec celui de l'invisible, sans les opposer?

Cela peut paraître simpliste aux yeux de ceux qui touchent leur bille en physique quantique :-)
mais je vois dans le schéma proposé sur la page wikipedia encore une tentative d'opposition/d'exclusion/de mise en boîtes dans la question "la physique quantique décrit-elle la réalité?": il suffit de voir le nombre de cases des théories et penseurs de cette "réalité". Au fait, c'est quoi la réalité pour eux? Et pourquoi laisse t-on le soin à des scientifiques seulement la possibilité de décrire, tester, confronter leurs idées à propos de notre réalité? Pourquoi n'invite t-on pas au débat des non-scientifiques, des artistes comme Viviane-Josée Restieau, qui perçoit des choses que nous ne voyons pas? Heureusement, des scientifiques (éclairés?) se sont intéressés de près à son travail très particulier ces dernières années...

De même, l'arc en ciel ne nous indique t-il pas clairement, visiblement, bien que de manière fugace, que la beauté, l'unité existent dans la présence simultanée de la pluie et du soleil, au moment du passage de l'une à l'autre? Et les nuages de l'aube roses et blancs qui se mêlent au bleu de l'azur et au jaune du soleil?
Plutôt que de nous penser en dualité d'oppositions (entre notre côté sombre et notre face claire) qui nous déchireraient, pourquoi ne pas admettre que nous sommes unifiés dans notre propre complémentarité?
Et a fortiori entre les uns et les autres?

Le très beau livre "Moi, P, consonne indigo" écrit par l'auteur Mir (qui signifie "monde" et "paix" en russe) - Ed de la ramonda - nous parle de manière subtile des pensées d'un exclu de notre société, un sans-abri, un presque sans-liens.
L'association initiatrice de cette fiction artistique porte un rêve, un projet, auquel nous pouvons participer: offrir un toit numérique à ceux qui n'ont pas de toit: c'est sentinelles-indigo. J'aime cette idée apparemment utopique.



Ce récit et ce nom de sentinelle m'évoque la réflexion que je me suis faite ces dernières semaines au sujet des jeunes "décrocheurs".
En travaillant sur le terrain auprès de jeunes collégiens de 3ème de ZEP - pour les accompagner vers leur stage en entreprise - j'ai assisté samedi 8 décembre 2012 à une journée de travail à l'Atelier sur les élèves décrocheurs, en particulier les jeunes issus de la diversité. Ils sont catégorisés par les spécialistes de l'éducation comme des "élèves à risque", des "rebelles, dépressifs, découragés, déviants cachés".
Rien de moins que ces termes ultra-négatifs: pas étonnant, puisque ces jeunes renvoient à la communauté éducative l'échec partiel de son dispositif. J'entendais Jack Lang sur France Culture le 23 décembre (dans le journal de 12h30, à partir de 8'42 sur 14'18 ) avouer que l'Education Nationale convenait à 60-65% des jeunes seulement. Enfin une parole honnête et un miroir adulte. Merci Monsieur Lang de nous proposer une révolution douce.
Il est clair que les élèves décrocheurs se trouvent dans tous les milieux sociaux, notamment dans les "beaux quartiers" où il est aussi difficile de s'opposer frontalement à l'autorité aveugle et l'attitude d'adultes (?) parfois surcouveurs et/ou abandonniques.
Mais la réalité de ces +/- 250.000 jeunes est bien plus complexe que ce raccourci, et chaque histoire est bien particulière.

Selon moi, ces jeunes décrocheurs sont nos éclaireurs. Ils nous disent avec force et courage qu'ils n'en peuvent plus de ce système dans lequel ils ne se retrouvent pas. Ils sont nos Picasso quand il peignait Guernica et nous disait la folie de l'exclusion par la guerre des egos.
A partir de 12, 13 ans, ils nous disent déjà que leur vie leur est insupportable en l'état. Et ils commencent une vraie démarche de re-création de leur propre vie, en sortant précisément du système. Construire demande d'abord de déconstruire, de déformater.
Je les admire (d'après moi, ils ont du génie ;-) et j'ai vraiment envie de les accompagner, avec l'aide de toutes les associations qui œuvrent déjà pour ces exclus.On verra ce que la vie me réserve en 2013 dans ce domaine....

Basta les divisions...
Multiplions !

mardi 6 novembre 2012

une de perdue, 10 de retrouvées!

J'adore l'optimisme.
J'ai l'impression de l'être par nature.
Peut-être est-ce un acquis de ma toute petite enfance?

D'où me vient-il? de l'amour que j'ai reçu petite? des miroirs confiants de mes (rares) profs géniaux? de la joie d'apprendre en jouant? du bonheur d'être que je ressentais confusément en m'inventant des histoires de princesse sous les noisetiers du jardin?

Parmi mes maîtres en optimisme, je compte Michel Godet, mon prof de Prospective et Stratégie des organisations (CNAM), qui vient de commettre "la France des bonnes nouvelles" et interviewé ici.
Parmi les mots-trésors que j'aime, il y a indiscipline.

L'indiscipline, l'insolence, c'est ce qu'ont toujours détesté les représentants de l'autorité et de la tradition: mon père, bien sûr, puis les mauvais managers qui ont essayé de me gouverner, sans succès....

Heureusement, d'autres ont su y voir un puits sans fond de questionnement, de recherches "out of the box", de bon sens. Ce sont mes amis!

Un de mes succès éducatifs est d'avoir évité à mes fils de remplir leur agenda d'activités en tous genres.
- "maman, je m'ennuie .....
- continue, c'est excellent pour la santé! Tu vas certainement trouver quelque chose à faire dans moins de 3 minutes!"
ça ne ratait jamais....

Aujourd'hui, je ris intérieurement quand ils refusent d'entendre tout ce qui ressemble à une injonction autoritaire, de ma part ou d'ailleurs. Pas facile à vivre parfois, mais je suis si soulagée ne n'avoir pas fabriqué des "Tanguy".....
Au moins, nous pratiquons la négociation.
Car je joue maintenant à leur jeu et je ne dis pas oui à tout, même si leur demande est recevable. Je les laisse chercher l'enchaînement d'arguments qui me convaincront. Parfois la discussion revient sur le tapis durant quelques jours, après être aller chercher ailleurs.... Ils aiguisent leurs intelligences multiples.

Maintenant qu'ils me connaissent relativement bien, ils s’exercent avec d'autres, moins faciles à appréhender.

Il est heureux que les équipes pédagogiques de certaines écoles post-Bac choisissent leurs futurs élèves en fonction de leur personnalité. C'est courant dans le monde anglo-saxon. C'est vrai dans le monde du design (la créativité nécessite une certaine dose d'impertinence).

Ce qui est vrai en économie l'est aussi dans le domaine de la santé.
Si je m'inquiète pour ma santé, je tombe malade.
Si je pense que je traverserai une difficulté parce que je me sens forte, je ne tombe pas malade ou je guéris vite, de plus en plus souvent sans l'aide de la médecine.
Par exemple avec les acouphènes subjectifs: je me concentre pour emmener le sifflement dans un trou noir et hop, il disparaît en quelques secondes: je ne les laisse jamais s'installer!

Si c'est vrai pour la santé, c'est que mon équilibre émotionnel et relationnel est bon.
Si je m'aime bien, je n'ai aucun doute que je pourrai aimer et être aimée. Et inversement!

Donc, avec un raccourci, pour que la France ne sombre pas dans la morosité et reste innovante et compétitive, il faut des jeunes, des parents, des patrons et des ministres heureux, bien dans leurs baskets.
Ya du boulot, mais on peut y arriver :-)






...et vous, avez-vous confiance en vous?




vendredi 2 novembre 2012

une noix, qu'y a t-il à l'intérieur d'une noix ....

La noix et le chou rouge ont une étrange ressemblance avec le cerveau, vous ne trouvez pas?


Cerneau de noix


Voici le texte de la chanson de Charles Trenet
(spéciale dédicace à Stéphanie Boulay :-)

Une noix
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix ?
Qu'est-ce qu'on y voit ?
Quand elle est fermée
On y voit la nuit en rond
Et les plaines et les monts
Les rivières et les vallons
On y voit
Toute une armée
De soldats bardés de fer
Qui joyeux partent pour la guerre
Et fuyant l'orage des bois
On voit les chevaux du roi
Près de la rivière

Une noix
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix ?
Qu'est-ce qu'on y voit ?
Quand elle est fermée
On y voit mille soleils
Tous à tes yeux bleus pareils
On y voit briller la mer
Et dans l'espace d'un éclair
Un voilier noir
Qui chavire
On y voit les écoliers
Qui dévorent leurs tabliers
Des abbés à bicyclette
Le Quatorze Juillet en fête
Et ta robe au vent du soir
On y voit des reposoirs
Qui s'apprêtent

Une noix
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix ?
Qu'est-ce qu'on y voit ?
Quand elle est ouverte
On n'a pas le temps d'y voir
On la croque et puis bonsoir
On n'a pas le temps d'y voir
On la croque et puis bonsoir
Les découvertes.

self-medicine

En cherchant la meilleure façon de soigner mes petits et mes grands maux, j'ai eu la chance de rencontrer des gens qui partagent volontiers leurs connaissances.

Pas seulement les thérapeutes que je consulte dans leur cabinet (énergéticien, acupunctrice, massage ayurvédique) qui me ré-équilibrent sans l'usage de la chimie pharmaceutique.

Pas seulement Sadanand Kesri qui m'a initiée aux mudras et à la spiritualité indienne.

(image provenant de ce blog)


Il existe de nombreux guérisseurs du corps et de l'âme qui nous réconcilient avec nous-mêmes (individuellement et collectivement).

En voici trois que j'aime particulièrement car ils sont accessibles gratuitement par internet:
Il y a aussi les personnes douées de dons de guérison (une de mes amies peintre soigne les hématomes).
Celles douées de claivoyance, qui voient en vous et vous renvoient votre miroir.

Les géobiologistes qui soignent les maisons pour guérir leurs habitants.
Une amie qui masse les animaux (et par bénéfice induit, leurs maîtres).


La Nature est bien entendu la plus généreuse en dispensant ses bienfaits (pour peu que l'on sache les repérer)! Les arbres, les chats, les aliments....

 Le mouvement Self-quantified nous montre comment chacun peut déterminer ses indicateurs de bonne santé.

Bref, chacun peut trouver la médecine qui lui convient et même devenir son propre médecin.

C'est pas une bonne nouvelle, ça ?

mercredi 31 octobre 2012

idées noires, idées blanches

Chaque jour, nous traversons des humeurs différentes.
Chaque soir la nuit tombe et chaque matin le soleil se lève.
Chaque année, nous traversons les saisons et les saisons nous traversent.

Nos humeurs suivent ces cycles naturels.

En automne, la Nature ralentit. Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille. Quand il fait beau, les arbres éclatent de couleurs chaudes: des jaunes, des oranges, des rouges, des bruns. Les moutons rentrent des alpages.
Nous souffrons plus souvent du manque de soleil et parfois la dépression automnale s'installe.
Les oiseaux migrateurs partent dans les pays chauds et ensoleillés. Nous fêtons Noël avec force lumière (guirlandes lumineuses dans les rues, bougies). Les personnes âgées meurent plus souvent à cette époque.
La tristesse et la lenteur s'invitent, en même temps qu'une petite lueur d'espoir nous fait patienter jusqu'à la prochaine année.

En hiver, la nature se repose pendant que la belle clarté du ciel nous prépare au printemps.
En France, l'Ined constate un pic des conceptions dans la nuit du Nouvel An et un pic des naissances le 23 septembre.
J'aime bien aller à la montagne marcher dans la blanche neige, écouter le silence de cette ouate légère, sentir l'immensité de l'espace-temps de la Terre sous mes pieds et devant mes yeux.
Je suis née en février et j'ai toujours aimé la blancheur particulière de la lumière au moment où je fête mon anniversaire: comme si je me reconnectais aux premières impressions que mon cerveau a enregistrées dès le début de ma vie...

Au printemps, la lumière est douce, le vert revient, les bourgeons poussent inexorablement, les fleurs des fruitiers tapissent le paysage d'étoiles évanescentes, les insectes sortent de terre.
Mon cœur redevient amoureux, mes bras et mon visage cherchent le moindre rayon chaleureux du soleil.
Je m'attendris devant la magie de cette renaissance.

En été, c'est la fête des fruits et des couleurs. Il faut tondre l'herbe souvent tellement ça pousse!
J'aime profiter de Paris en août quand les Parisiens partent en vacances. Les festivals pullulent en province pour nous rassembler ailleurs.

Et ça recommence....

A côté de chaque idée noire, il y a une idée blanche. Après la pluie vient le beau temps.


L'amour est à coup sûr la façon la plus douce d'accueillir nos saisons d'humeur; toutes les formes d'amour!

Notre fou chantant a si bien exprimé tout cela....Charles Trenet: il pleut dans ma chambre | le soleil et la lune | devant la mer | que reste t-il de nos amours | la mer | ya d'la joie | je chante | vous oubliez votre cheval | la vie qui va ....
Doodlin' des Double Six, dans l'album Meet Quincy Jones
W psyché, idées noires et angles morts
saisonnalité des naissances
saisonnalité des décès

lundi 29 octobre 2012

les maux des mots

Samedi soir, des amis sont venus dîner à la maison.

Lui est ingénieur de formation et ne croit qu'en ce qui peut-être vérifié par la science, disons par une démarche scientifique.

Elle est médecin et s'intéresse à la vie intérieure, à la spiritualité, à la psychologie.

Nous parlions de ce chercheur nantais qui a produit les résultats de ses recherches menées sur la bouffe nord-américaine sur un échantillon de 200 rats pendant 2 ans, concluant que la chimie de l'agriculture produit des monstruosités et des maladies à des taux anormalement élevés.
J'ai entendu ce chercheur la semaine dernière à Paris à l'occasion d'une conférence donnée en présence d'indiens Kojis (Colombie) qui prônent le dialogue entre nous comme moyen pour se reconnecter à la Nature et à la Terre-mère. Il dit qu'il publiera ses recherches quand les laboratoires commandités par les industriels (Monsanto et cie) publieront les leurs. Personnellement, je trouve que ce serait sain et équilibré.

A un moment, la discussion commence à chauffer:
- toi qui es si intelligente, comment peux-tu croire à toutes ces conneries?
- je n'apprécie pas trop que tu me traites de conne ....
- au contraire, je viens de te dire que tu es intelligente....
- oui mais tu me dis aussi que je suis conne de croire à ces données et à ces idées

Les mots sont des traîtres parfois....

Nous avons parlé de la créativité des chercheurs et de leur grande intuition quand ils choisissent d'étudier un sujet.

Je l'ai rassuré en disant que j'étais plutôt anti-dogmatique, et que d'ailleurs je ne lui servais presque rien de bio ce soir-là (à part les canneberges (cranberries) du Canada, pleines d'anti-oxydants (anti-occident ?)).

On est tombés d'accord sur le fait que la bonne nourriture, c'est celle qui a du goût, que la qualité des produits s'accompagne de beaucoup de qualité dans leur production, même si elle n'est pas bio.

On s'est quittés bons amis, mais ce court échange m'a tout de même laissé un goût amer dans la bouche....

le blues du dimanche soir

Le soir du dimanche m'a longtemps plombé le moral.

Quitter ce paradis que je me créais pour deux jours était un vrai déchirement. J'avais vu des amis, ma famille, j'avais fait du sport, revisité la nature, cuisiné avec amour, .....
J'étais si bien dans mon cocon...
A l'idée de retrouver les faces de rat le lendemain au bureau, je déprimais.
Alors j'écoutais un bon vieux blues, histoire d'être complètement dans cette noirceur. Par exemple Ray Charles & Milt Jackson: how long blues, bag of blues...



Les années ont passé. Petit à petit j'ai un peu mieux compris comment j'entretenais moi-même ce rythme de bonheur/dépression, printemps/automne chaque semaine.

J'ai commencé par faire les corvées ménagères avec amour et les ai partagées avec le père de mes enfants: je lavais et rangeais les chaussettes avec amour, pendant qu'il bricolait avec amour.

Le lundi matin, je me mettais en contact avec les gens positifs et drôles, capables de me raconter une anecdote qui me ferait au moins sourire. Et hop, la bonne humeur s'installait.
J'ai même réussi parfois à raconter mes propres anecdotes à ceux que je ne pouvais éviter. Magique: ils ont souri! Derrière le vernis, il y avait donc un cœur et du soleil?

Aujourd'hui, j'ai la chance d'organiser mon temps comme je l'entends puisque je travaille en mode autonome. Cette liberté nouvelle me permet de déplacer le lundi au mardi: désormais le lundi est libre (comme chez Google): j'en fais ce que je veux.
En général, je commence par une activité bienfaisante comme un massage, une promenade, de la peinture, une BD...
Ensuite j'essaie de m'interdire de travailler; ça rate assez souvent, tellement j'aime mettre ma semaine en ordre: récapituler la semaine passée et organiser celle qui vient. Parfois je dois passer un coup de fil. Mais ce ménage - avec amour! - a la vertu de ranger dans mes fichiers le plan d'actions et de désencombrer ma mémoire.
Une fois que la place est nette (en général vers 15h), je m'offre une sieste ou une promenade ou un rv chez le médecin ou une course alimentaire (loin du stress du weekend).
Après, re-peinture ou relecture, re-plaisir.

Quand mes fils reviennent du lycée, ils me trouvent toute guillerette.
- T'as passé une bonne journée?
- excellente, et toi mon chéri?
- bôôôôfffffff
- on mange quoi ce soir?
et hop, on se cuisine un bon petit plat, histoire de se réconcilier avec la vie.

Oser décaler. Oser proposer aux autres de faire autrement. Oser voir les autres autrement. Oser sortir des prisons que l'on se fabrique bien volontiers par habitude, tant qu'on fonctionne avec son cerveau de mouton.

Le bonheur est dans le pré, cours-y vite!

La liberté est sous mes yeux, aussi sûrement que le soleil se lève chaque matin.

Bonne semaine!

mardi 23 octobre 2012

relire Gaston Lagaffe

Si le travail nous harcèle, on peut toujours relire Gaston Lagaffe...





en attendant de changer les choses...

dimanche 14 octobre 2012

LE BLOG DE L'ARCHITECTURE COLLABORATIVE DES ORGANISATIONS » Bâtir des cathédrales

J'aime me rappeler que nos aïeux savaient bâtir pour les générations suivantes, en se laissant porter par l'intuition collective qu'ils faisaient quelque chose de bien, ensemble, pour l'humanité.

J'aime la question posée ici: "Cela soulève la question de la maturité réelle de notre société : est-elle réellement plus évoluée qu’au Moyen-Age ?"

Cet exemple des bâtisseurs de cathédrales me rappelle aussi l'urgence à retrouver dans nos vies un équilibre entre activité mentale et manuelle, actions individuelles et sociales, intellect et artistique, action/contemplation, flow/repos, consommation/désaddiction etc... 
A être trop "mono", nous sommes devenus bancaux.
Vive la stéréo, les intelligences multiples, les êtres mosaïques, la bio-diversité, la bio-inspiration, les deux visages de Janus, toutes les dualités, les paradoxes assumés, etc....

Cette plongée dans le Moyen-Âge me rappelle un roman que j'ai aimé: "le passeur de lumière" de Bernard Tirtiaux (ed Folio), qui raconte l'histoire du maître verrier Nivard de Chassepierre. Au cours de mon premier job de chef de produit chez Arc International (Cristal d'Arques), les ingénieurs et les techniciens m'ont appris que la technique du verre - même industriel - demande des années d'apprentissage et d'expérience, de doigté et de savoir-faire; que le verre est une des industries qui ne peut pas s'apprendre uniquement à l'école: qu'il requiert donc la bienveillance d'un maître qui vous forme et vous accompagne dans l'incessant aller-retour entre les essais réussis et ratés, le découragement et l'espérance, la solitude et la communauté.

LE BLOG DE L'ARCHITECTURE COLLABORATIVE DES ORGANISATIONS » Bâtir des cathédrales

Aujourd'hui, c'est dimanche. Tiens, et si j'entrais dans une cathédrale?

samedi 13 octobre 2012

redonnez ce que vous avez appris

Le Tao du jour "Enseignement" (in Le Tao au jour le jour - Deng Ming-Dao ) m'inspire.

"Plus vous donnez, plus vous recevez. 
Plus vous êtes sans égoïsme, plus votre moi reçoit"

C'est évident en famille, pourtant combien de personnes sont encore engluées dans leur rapetitesse ....

C'est évident en entreprise, pourtant combien de personnes croient encore détenir un pouvoir en gardant leurs informations... C'est navrant mais heureusement les personnes qui pratiquent l'intelligence collective commencent à mettre en oeuvre cette belle révolution, je le vois dans mon entourage.

Ma passion pour la bionique depuis 20 ans - vieux terme de 1958 créé par Jack Steele et remplacé depuis par bio-mimetics, bio-inspiration etc - prend probablement racine dans le sentiment confus que j'expérimentais alors en entreprise lorsque je tentais de pousser l'innovation dans des environnements industriels plutôt masculins (je faisais du marketing B2B). Je sentais bien qu'il y avait d'autre manières plus habiles et subtiles d'apporter le changement et de lutter contre l'inertie de ceux à qui le changement fait peur.
Intuitivement, observer les plantes, les insectes, les mammifères m'aidait à comprendre le génie de la Nature et comment on pouvait s'en inspirer pour manager autrement.

Je n'ai pas encore eu le temps d'écrire de thèse sur le management biomimétique (j'ai fait une tentative en 2009), mais ça continue à me titiller les neurones.... Et si on la faisait en collaboratif? Who's in ?

PS: merci Xtof de m'avoir initiée à cette pratique en me montrant ce livre :)

mardi 9 octobre 2012

jouer avec les mots

Le jeu de mots est un art bien francophone.
Un art de la dialectique et un art de vivre.

Mon beau-père, Gérard Engelbach, banquier et poète, cultive cette expression chaque matin et a transmis cette disposition d'esprit à ses enfants.

Parmi les auteurs que j'aime, voici:
Extrait du verlan des oiseaux:
"Les oiseaux qui sifflent en verlan
volentà l'envers

On les prend pour des oufs

Mais il vaut mieux siffler en verlan
et voler à l'envers

Qu'être triste à l'endroit"







Partir.... pour râler où? Pol Pierart -
vidéo sur l'artiste et quelques-unes de ses œuvres (10'57)


lundi 8 octobre 2012

dire bonjour joyeusement

J'essaie de nourrir le premier mot que j'adresse à mes enfants - bonjour - de joie et de tendresse, afin qu'ils vivent chaque jour l'amour inconditionnel que j'ai pour eux.
Selon mon humeur, je le teinte d'une couleur, je vais plus ou moins dans les aigus, je le chante, j'ajoute un "mon chéri", un "!", un accent russe, etc...
Je prends beaucoup de plaisir à inventer chaque matin sa coloration.

Dans la journée, j'essaie également d'adresser un bonjour plein de joie à mes interlocuteurs, avec un "sourire-banane". Cela s'entend tellement bien par téléphone!
Ce premier mot est comme le premier rayon de soleil de la relation que je vais tisser avec l'autre. Il peut aussi prendre la forme d'une fleur, d'un bateau, que sais-je encore...

Quand j'ai la chance de croiser un SDF dans la rue, si je n'ai pas le temps de m'arrêter pour lui parler, je lui dis au moins bonjour, avec un sourire, un regard chaleureux, un signe de la main. Je n'ai encore rencontré personne d'insensible à cette marque d'attention. Et quelle joie quand il m'adresse le sien!

En rédigeant ce message, je réalise combien la communication est multi-canale et comment on peut faire vibrer ses émotions de mille et une manières...
Ce que nous faisons par automatisme, peut-être pouvons-nous y mettre du sens volontairement?













dimanche 7 octobre 2012

dites-le avec des fleurs


pêché sur FB, de la page Innovation et Créativité :-)

guetter les premiers rayons du soleil

J'ai l'habitude de me réveiller tôt. Ainsi je prends le temps de commencer ma journée avec lenteur.
Une fois ma tasse de café servie, je lis la page Tao du jour et médite un peu.

Ma grande joie est d'être synchrone avec le soleil levant et les couleurs de l'aube.

A cette heure-là, il n'y a pas encore de bruit. Tout est calme.

pour qui, pourquoi?

J'ai suivi en octobre 2012 la formation "Efficience globale pour cadres et dirigeants" de Recherches & Evolution. La formation porte sur la gestion émotionnelle et relationnelle. Celle que nous entretenons avec nous-même, et celle que nous vivons avec les autres, en particulier nos relations professionnelles.
Vitamines et motivation pour changer garanties!

C'est au cours de l'un des déjeuners de notre groupe de stagiaires que j'ai proposé de partager des idées toutes simples d'amélioration de notre quotidien, afin de changer de posture, de laisser tomber des croyances encombrantes, bref de se recentrer.

Notre conversation m'a immédiatement rappelé cet excellent livre que j'ai lu et relu avec mes garçons lorsqu'ils étaient enfants: "les petits riens", d'Elisabeth Brami et Philippe Bertrand. C'est un plaisir à s'offrir sans modération....


Je forme le vœu que nous puissions nous apporter des idées qui ne coûtent rien et nous font beaucoup de bien!