mardi 6 novembre 2012

une de perdue, 10 de retrouvées!

J'adore l'optimisme.
J'ai l'impression de l'être par nature.
Peut-être est-ce un acquis de ma toute petite enfance?

D'où me vient-il? de l'amour que j'ai reçu petite? des miroirs confiants de mes (rares) profs géniaux? de la joie d'apprendre en jouant? du bonheur d'être que je ressentais confusément en m'inventant des histoires de princesse sous les noisetiers du jardin?

Parmi mes maîtres en optimisme, je compte Michel Godet, mon prof de Prospective et Stratégie des organisations (CNAM), qui vient de commettre "la France des bonnes nouvelles" et interviewé ici.
Parmi les mots-trésors que j'aime, il y a indiscipline.

L'indiscipline, l'insolence, c'est ce qu'ont toujours détesté les représentants de l'autorité et de la tradition: mon père, bien sûr, puis les mauvais managers qui ont essayé de me gouverner, sans succès....

Heureusement, d'autres ont su y voir un puits sans fond de questionnement, de recherches "out of the box", de bon sens. Ce sont mes amis!

Un de mes succès éducatifs est d'avoir évité à mes fils de remplir leur agenda d'activités en tous genres.
- "maman, je m'ennuie .....
- continue, c'est excellent pour la santé! Tu vas certainement trouver quelque chose à faire dans moins de 3 minutes!"
ça ne ratait jamais....

Aujourd'hui, je ris intérieurement quand ils refusent d'entendre tout ce qui ressemble à une injonction autoritaire, de ma part ou d'ailleurs. Pas facile à vivre parfois, mais je suis si soulagée ne n'avoir pas fabriqué des "Tanguy".....
Au moins, nous pratiquons la négociation.
Car je joue maintenant à leur jeu et je ne dis pas oui à tout, même si leur demande est recevable. Je les laisse chercher l'enchaînement d'arguments qui me convaincront. Parfois la discussion revient sur le tapis durant quelques jours, après être aller chercher ailleurs.... Ils aiguisent leurs intelligences multiples.

Maintenant qu'ils me connaissent relativement bien, ils s’exercent avec d'autres, moins faciles à appréhender.

Il est heureux que les équipes pédagogiques de certaines écoles post-Bac choisissent leurs futurs élèves en fonction de leur personnalité. C'est courant dans le monde anglo-saxon. C'est vrai dans le monde du design (la créativité nécessite une certaine dose d'impertinence).

Ce qui est vrai en économie l'est aussi dans le domaine de la santé.
Si je m'inquiète pour ma santé, je tombe malade.
Si je pense que je traverserai une difficulté parce que je me sens forte, je ne tombe pas malade ou je guéris vite, de plus en plus souvent sans l'aide de la médecine.
Par exemple avec les acouphènes subjectifs: je me concentre pour emmener le sifflement dans un trou noir et hop, il disparaît en quelques secondes: je ne les laisse jamais s'installer!

Si c'est vrai pour la santé, c'est que mon équilibre émotionnel et relationnel est bon.
Si je m'aime bien, je n'ai aucun doute que je pourrai aimer et être aimée. Et inversement!

Donc, avec un raccourci, pour que la France ne sombre pas dans la morosité et reste innovante et compétitive, il faut des jeunes, des parents, des patrons et des ministres heureux, bien dans leurs baskets.
Ya du boulot, mais on peut y arriver :-)






...et vous, avez-vous confiance en vous?




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