mercredi 26 décembre 2012

lumière de solstice d'hiver

Le prisme décomposant la lumière est l'image la plus proche que je me fais de l'énergie divine, au travers des prismes religieux et philosophiques auquel j'ai accès mais aussi par le ressenti issu des mes émotions, de mes intuitions, de mes expériences et de mes pensées.



Elle nous touche et nous transforme en rayons vibrants de couleurs, autant de formes de reliance entre nous et avec la Nature qui nous entoure.
Cette réalité physique de la décomposition de la lumière peut-elle suffire à réconcilier en nous le monde du visible avec celui de l'invisible, sans les opposer?

Cela peut paraître simpliste aux yeux de ceux qui touchent leur bille en physique quantique :-)
mais je vois dans le schéma proposé sur la page wikipedia encore une tentative d'opposition/d'exclusion/de mise en boîtes dans la question "la physique quantique décrit-elle la réalité?": il suffit de voir le nombre de cases des théories et penseurs de cette "réalité". Au fait, c'est quoi la réalité pour eux? Et pourquoi laisse t-on le soin à des scientifiques seulement la possibilité de décrire, tester, confronter leurs idées à propos de notre réalité? Pourquoi n'invite t-on pas au débat des non-scientifiques, des artistes comme Viviane-Josée Restieau, qui perçoit des choses que nous ne voyons pas? Heureusement, des scientifiques (éclairés?) se sont intéressés de près à son travail très particulier ces dernières années...

De même, l'arc en ciel ne nous indique t-il pas clairement, visiblement, bien que de manière fugace, que la beauté, l'unité existent dans la présence simultanée de la pluie et du soleil, au moment du passage de l'une à l'autre? Et les nuages de l'aube roses et blancs qui se mêlent au bleu de l'azur et au jaune du soleil?
Plutôt que de nous penser en dualité d'oppositions (entre notre côté sombre et notre face claire) qui nous déchireraient, pourquoi ne pas admettre que nous sommes unifiés dans notre propre complémentarité?
Et a fortiori entre les uns et les autres?

Le très beau livre "Moi, P, consonne indigo" écrit par l'auteur Mir (qui signifie "monde" et "paix" en russe) - Ed de la ramonda - nous parle de manière subtile des pensées d'un exclu de notre société, un sans-abri, un presque sans-liens.
L'association initiatrice de cette fiction artistique porte un rêve, un projet, auquel nous pouvons participer: offrir un toit numérique à ceux qui n'ont pas de toit: c'est sentinelles-indigo. J'aime cette idée apparemment utopique.



Ce récit et ce nom de sentinelle m'évoque la réflexion que je me suis faite ces dernières semaines au sujet des jeunes "décrocheurs".
En travaillant sur le terrain auprès de jeunes collégiens de 3ème de ZEP - pour les accompagner vers leur stage en entreprise - j'ai assisté samedi 8 décembre 2012 à une journée de travail à l'Atelier sur les élèves décrocheurs, en particulier les jeunes issus de la diversité. Ils sont catégorisés par les spécialistes de l'éducation comme des "élèves à risque", des "rebelles, dépressifs, découragés, déviants cachés".
Rien de moins que ces termes ultra-négatifs: pas étonnant, puisque ces jeunes renvoient à la communauté éducative l'échec partiel de son dispositif. J'entendais Jack Lang sur France Culture le 23 décembre (dans le journal de 12h30, à partir de 8'42 sur 14'18 ) avouer que l'Education Nationale convenait à 60-65% des jeunes seulement. Enfin une parole honnête et un miroir adulte. Merci Monsieur Lang de nous proposer une révolution douce.
Il est clair que les élèves décrocheurs se trouvent dans tous les milieux sociaux, notamment dans les "beaux quartiers" où il est aussi difficile de s'opposer frontalement à l'autorité aveugle et l'attitude d'adultes (?) parfois surcouveurs et/ou abandonniques.
Mais la réalité de ces +/- 250.000 jeunes est bien plus complexe que ce raccourci, et chaque histoire est bien particulière.

Selon moi, ces jeunes décrocheurs sont nos éclaireurs. Ils nous disent avec force et courage qu'ils n'en peuvent plus de ce système dans lequel ils ne se retrouvent pas. Ils sont nos Picasso quand il peignait Guernica et nous disait la folie de l'exclusion par la guerre des egos.
A partir de 12, 13 ans, ils nous disent déjà que leur vie leur est insupportable en l'état. Et ils commencent une vraie démarche de re-création de leur propre vie, en sortant précisément du système. Construire demande d'abord de déconstruire, de déformater.
Je les admire (d'après moi, ils ont du génie ;-) et j'ai vraiment envie de les accompagner, avec l'aide de toutes les associations qui œuvrent déjà pour ces exclus.On verra ce que la vie me réserve en 2013 dans ce domaine....

Basta les divisions...
Multiplions !

1 commentaire:

  1. j'ai compris l'amitié quantique grâce à cette émission: http://youtu.be/5H5Nu6TFRWo

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Merci pour votre commentaire! Béatrice