jeudi 15 août 2013

fendre la foule ...

Fendre la foule

 

Pendre la poule

 

Rendre la roule

 

Fendre la poule

 

Pendre la foule

 

Gendre la goule

Mendre la moule

Tendre la toule

Vendre la voule

 

Zendre la zoule


Comprenne qui pourra, moi je n'ai pas tout compris
mais ça m'est venu comme ça dans mon bain ce matin...
B

samedi 10 août 2013

une chose qui s'est décoincée avec le Bac de mes garçons

Aujourd'hui, je viens de faire des connections intéressantes dans ma conscience (...c'est mon psy qui va être content).

D'abord les faits pour planter le décor, qui s'enchaînent comme par magie:
- fin juin, je trouve un emploi de rêve dans une équipe de rêve, avec des managers de rêve. Oui, oui, ça existe!
Je ne peux pas m'empêcher de penser que tout mon drôle de parcours professionnel et de formation m'a menée là: là où je peux être enfin pleinement utile - aux autres et à moi-même -  et utiliser tout mon potentiel: intellectuel, créatif, artistique, relationnel, manuel, organisationnel etc....(mon métier, c'est office manager, assez multitâches).
Certes, c'est rare, mais j'ai toujours senti qu'un horizon comme celui-ci m'attendait quelque part. Il fallait être patiente, et comme ce n'est pas ma première qualité, j'ai longtemps et beaucoup piaffé, dépensant une énergie inutile (que tous ceux qui ont subi mes mauvaises humeurs et mes états tendus me pardonnent).
Mon président m'a même dit en m'embauchant: "tu arrives quand tu veux, tu pars quand tu veux". Outre qu'il clique vite, il a tout compris à ma personnalité en 1h30 d'entretien et un test. Trop fort mon boss!

- début juillet, mes garçons obtiennent chacun leur Bac après repêchage. Normal, ils ont commencé à travailler en mai....Et comme on a bien fait les choses dans l'année, ils sont respectivement inscrits dans leurs écoles post-bac depuis ... octobre: c'est dire que ces écoles ont d'abord estimé leur personnalité et leur potentiel au cours de l'entretien d'admission, les carnets de notes ne leur faisant visiblement ni chaud ni froid.... (allez, une pique au passage: "avis aux amateurs"...mes amis comprendront cette vacherie, adressée à ceux qui pensent que les femmes n'ont pas de légitimité en matière d'éducation).

- le 17 juillet, je propose à 3 de mes amis de fonder le club ID pour Incorrigibles Déconneurs, avec des majuscules comme il se doit. Voici ce que je leur texte: "L'origine prend sa source dans l'insupportable rétrécissement de nos libertés. L'idée, très sérieuse, est d'imaginer des conneries à réaliser, en prenant soin de ne pas se faire prendre. Ou pas, d'ailleurs: j'ai toujours rêvé d'expérimenter une nuit de garde à vue.... Stratèges et innovateurs bienvenus. Une seule règle que je vous propose: ne pas mettre de vie en danger. RdV#1 mar 23/07 à 18h30, Jardin du Carrousel côté Seine, avec son manger + boire + ombrelle pour les chochottes. Are u in? Bizes and hugs, B". Nous étions quatre, deux hommes et deux femmes, ravis de reprendre le chemin de l'école buissonnière ensemble et de signer ainsi un GentleWoMan's agreement singulier...


Monet - le déjeuner sur l'herbe

Peu de jours après, ma mère me rapporte les propos de ma soeur: "mais elle est communiste, Béatrice!". A quoi je réponds: "non: anarchiste dans l'âme et marxiste, tendance groucho". Ma mère a bien rit (si vous la rencontriez, vous l'aimeriez immédiatement. elle est trop top).

La semaine dernière, je tombe sur un livre que j'aurais mieux fait de lire depuis longtemps, à mettre entre toutes les mains:



Comme c'est l'été, mes garçons se sont organisés leurs vacances et je les vois épisodiquement. Je peux ainsi passer un temps de qualité avec l'un pendant que l'autre est en vadrouille, ou carrément me retrouver seule à la maison à faire ce qui me plaît et dans l'ordre qui me va bien. Cette liberté toute neuve, je la goûte avec un plaisir non dissimulé: je siffle, je chante, je parle tout haut, je parle aux chats et aux bourdons qui viennent butiner les fleurs du jardin. Bref, je me sens revivre. Je peux à loisir écrire, méditer, regarder les fleurs, travailler, peindre, boire un café, lire, écouter un podcast de l'émission 3D de Stéphane Paoli, réfléchir, me reposer, jouer, tout ça dans un apparent désordre que je laisse le soin à mon instinct d'organiser savamment.

Au bout de ma journée, j'ai tellement fait de choses bien, y compris en ne faisant rien, que j'en suis vraiment profondément heureuse, comme rassasiée, comblée de joie. La même joie d'ailleurs que je trouve parfois auprès de mon amant. La même paix que lorsque je m'endors après avoir remercié ma bonne étoile des bonnes rencontres de la journée, des mots justes, des lumières croisées dans des regards anonymes.

Depuis quelques semaines, il m'est revenu à la mémoire le combat intérieur que j'avais mené pendant six mois avant de m'engager dans mon mariage: j'aimais profondément Patrick, de tout mon être, et j'aimais tout en lui: ses qualités et ses défauts, et même ma belle-famille: je voulais tout vivre avec lui. Un seul obstacle me taraudait: la perte de ma liberté. J'ai finalement accepté d'en prendre pour 16 ans avec lui, 20 ans avec mes enfants. C'est long. Même si j'ai évidemment vécu des grands et des petits bonheurs, la contrainte d'être toujours là quand il faut, c'est à dire partout, m'a épuisée. Mais si c'était à refaire, je referais tout. Les souffrances et les joies. Ce sont elles qui m'ont permis d'être là debout aujourd'hui. Mon programme éducatif pour notre famille c'était l'autonomie. Pour mes enfants, bien sûr, que j'amènerais à savoir se débrouiller pour mener leur vie. C'est chose faite. Pour nous aussi, les adultes: avancer ensemble tout en progressant chacun à son rythme, dans la direction qu'il voudrait. C'est chose faite aussi.

Il y a quelques années, j'ai enfin réussi à mettre un mot sur le sens de ma vie: au diable le concept/mot-valise de bonheur, que je qualifie volontiers de trompe-couillon universel. D'ailleurs, la pub nous ressert ce plat froid en abondance, c'est donc louche. Le bonheur ne s'achète pas à ce que je sache...
Le vrai sens de ma vie, ma quête ultime, c'est la liberté. Le bonheur en découlerait, comme un lac alimenté d'une vive et fraîche rivière de montagne.

Après l'expérience professionnelle et humaine la plus difficile de ma vie (trahison et mensonges que j'ai fait payer à mon prix pour accepter de me taire et ne pas aller au tribunal), j'ai été tentée de monter un beau projet, mais ce n'est pas encore le moment et ce n'était pas la bonne manière: je dépendais de trop nombreuses parties prenantes pour être efficace. J'ai senti intuitivement que ma belle construction mentale aurait la fragilité d'un château de cartes une fois bâtie, car un seul maillon faible pouvait faire s'écrouler l'édifice, et la e-réputation peut aller vite.
Mon inconscient a dû sentir le risque qu'un éboulement de trop m'aurait peut-être été fatal, en tout cas très dommageable. Je fais entièrement confiance à mon cerveau depuis trois ans pour m'aider à prendre les bonnes décisions et directions. Je le salue au passage de ne s'être pas trompé une seule fois. (Lire à ce propos la lettre de Marcel Proust du 2 octobre 1888, parue dans La Croix du lundi 5 août 2013, p 24 dans les pages Belles lettres qui sont publiées cet été). Merci Pascal de me l'avoir lue à belle voix et donnée la semaine dernière ;-)

Aujourd'hui, en connectant mes souvenirs avec mes pensées (j'étais allongée sur un transat dans le jardin, no wonder :) et créant ainsi un insight plein de sens, j'ai enfin trouvé cette liberté chérie, et le sentiment de bonheur qui l'accompagne parfois (ça dépend des moments), en tout cas de joie. De joie profonde. Profonde comme le fil qui me relie à la Terre et au Ciel.

 
#45-rythmes-rites-Louis Kend 2013

Depuis quelques jours, je ris. Beaucoup. Pas seulement pour relâcher les tensions de cette année difficile, mais aussi pour faire rire et sourire ceux que je croise. Je suis Verseau. Ces rires, c'est comme un torrent qui passe de l'un à l'autre. Et ils viennent du ventre, pas du mental. J'ai retrouvé ma nature profonde de petite fille*.


Lâcher-prise vs lâcher de ballons

Comme cet évènement quasi magique m'arrive au bout d'un long chemin, parcouru avec des personnes extra-ordinaires, je remercie fraternellement tous ceux qui m'ont fait confiance spontanément et inconditionnellement, et donné des trucs à "mâchouiller". Il fallait oser, quand même: Agathe, Alain-Antoine, Andrew, Anne, Béatrice, Claire, Constance, Denis, Dominique, Elisabeth, Emmanuel, François, Françoise, Gilles, Hugues, Isabelle, Jean-Philippe, Laurent, Louis, Marc, Maman, Michel, Naïma-Samia, Nathalie, Nicolas, Nicoline, Noanne, Olivier, Pascal, Patrick, Philippe, Régine, Sadanand, Scarlett, Stéphanie, Thierry, Val, Valéry, William, Xavier, Xtof et les autres...Que le souvenir de nos moments passés ensemble soit comme les étoiles dans le ciel: visible la nuit, invisible le jour, mais toujours présent.
J'aime bien cette phrase d'Albert Camus: "La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent." in L'homme révolté, 1966.


**************

* pour retrouver sa nature profonde, on peut lire Clarissa Pinkola-Estes: Femmes qui courent avec les loups
* et pour péter de rire (zkiouz my french), on peut voir cette vidéo :), ça change.

PS: une, deux, trois questions/intuitions que j'adresse aux médecins, thérapeutes de l'âme et de l'énergie et philosophes: y a t-il un lien avéré scientifiquement (ou pressenti s'il n'y a pas de thèse sur le sujet) entre la capacité pulmonaire d'un être (moi j'ai 155% de volume m'a dit un jour mon pneumologue) et la capacité de cet être à devenir spirituellement sensible (réf au souffle que l'on apprend au yoga et dans la philosophie indienne et Taoïste)?
Mon addiction au tabac depuis mes 15 ans m'a t-elle empêché d'y voir clair/de respirer sainement parce que mon esprit était embrouillé? (l'année du décès de mon frère aîné, je suis passée de seconde à première dans ma fratrie, m'opposant désormais seule à mon père qui me traitait de tambour crevé pour ne pas céder, inconsciemment, à mes tentatives de discuter avec lui d'adulte à adulte et implicitement de me positionner en tant que femme, que j'étais pourtant devenue, physiologiquement et mentalement)  M'a t-elle enfumé les neurones? 
Avec les conditions enfin réunies pour faire autre chose de mon temps que compenser l'imbroglio émotionnel familial, je vais peut-être arrêter de fumer? Que vais-je m'offrir avec ces économies?

mercredi 26 décembre 2012

lumière de solstice d'hiver

Le prisme décomposant la lumière est l'image la plus proche que je me fais de l'énergie divine, au travers des prismes religieux et philosophiques auquel j'ai accès mais aussi par le ressenti issu des mes émotions, de mes intuitions, de mes expériences et de mes pensées.



Elle nous touche et nous transforme en rayons vibrants de couleurs, autant de formes de reliance entre nous et avec la Nature qui nous entoure.
Cette réalité physique de la décomposition de la lumière peut-elle suffire à réconcilier en nous le monde du visible avec celui de l'invisible, sans les opposer?

Cela peut paraître simpliste aux yeux de ceux qui touchent leur bille en physique quantique :-)
mais je vois dans le schéma proposé sur la page wikipedia encore une tentative d'opposition/d'exclusion/de mise en boîtes dans la question "la physique quantique décrit-elle la réalité?": il suffit de voir le nombre de cases des théories et penseurs de cette "réalité". Au fait, c'est quoi la réalité pour eux? Et pourquoi laisse t-on le soin à des scientifiques seulement la possibilité de décrire, tester, confronter leurs idées à propos de notre réalité? Pourquoi n'invite t-on pas au débat des non-scientifiques, des artistes comme Viviane-Josée Restieau, qui perçoit des choses que nous ne voyons pas? Heureusement, des scientifiques (éclairés?) se sont intéressés de près à son travail très particulier ces dernières années...

De même, l'arc en ciel ne nous indique t-il pas clairement, visiblement, bien que de manière fugace, que la beauté, l'unité existent dans la présence simultanée de la pluie et du soleil, au moment du passage de l'une à l'autre? Et les nuages de l'aube roses et blancs qui se mêlent au bleu de l'azur et au jaune du soleil?
Plutôt que de nous penser en dualité d'oppositions (entre notre côté sombre et notre face claire) qui nous déchireraient, pourquoi ne pas admettre que nous sommes unifiés dans notre propre complémentarité?
Et a fortiori entre les uns et les autres?

Le très beau livre "Moi, P, consonne indigo" écrit par l'auteur Mir (qui signifie "monde" et "paix" en russe) - Ed de la ramonda - nous parle de manière subtile des pensées d'un exclu de notre société, un sans-abri, un presque sans-liens.
L'association initiatrice de cette fiction artistique porte un rêve, un projet, auquel nous pouvons participer: offrir un toit numérique à ceux qui n'ont pas de toit: c'est sentinelles-indigo. J'aime cette idée apparemment utopique.



Ce récit et ce nom de sentinelle m'évoque la réflexion que je me suis faite ces dernières semaines au sujet des jeunes "décrocheurs".
En travaillant sur le terrain auprès de jeunes collégiens de 3ème de ZEP - pour les accompagner vers leur stage en entreprise - j'ai assisté samedi 8 décembre 2012 à une journée de travail à l'Atelier sur les élèves décrocheurs, en particulier les jeunes issus de la diversité. Ils sont catégorisés par les spécialistes de l'éducation comme des "élèves à risque", des "rebelles, dépressifs, découragés, déviants cachés".
Rien de moins que ces termes ultra-négatifs: pas étonnant, puisque ces jeunes renvoient à la communauté éducative l'échec partiel de son dispositif. J'entendais Jack Lang sur France Culture le 23 décembre (dans le journal de 12h30, à partir de 8'42 sur 14'18 ) avouer que l'Education Nationale convenait à 60-65% des jeunes seulement. Enfin une parole honnête et un miroir adulte. Merci Monsieur Lang de nous proposer une révolution douce.
Il est clair que les élèves décrocheurs se trouvent dans tous les milieux sociaux, notamment dans les "beaux quartiers" où il est aussi difficile de s'opposer frontalement à l'autorité aveugle et l'attitude d'adultes (?) parfois surcouveurs et/ou abandonniques.
Mais la réalité de ces +/- 250.000 jeunes est bien plus complexe que ce raccourci, et chaque histoire est bien particulière.

Selon moi, ces jeunes décrocheurs sont nos éclaireurs. Ils nous disent avec force et courage qu'ils n'en peuvent plus de ce système dans lequel ils ne se retrouvent pas. Ils sont nos Picasso quand il peignait Guernica et nous disait la folie de l'exclusion par la guerre des egos.
A partir de 12, 13 ans, ils nous disent déjà que leur vie leur est insupportable en l'état. Et ils commencent une vraie démarche de re-création de leur propre vie, en sortant précisément du système. Construire demande d'abord de déconstruire, de déformater.
Je les admire (d'après moi, ils ont du génie ;-) et j'ai vraiment envie de les accompagner, avec l'aide de toutes les associations qui œuvrent déjà pour ces exclus.On verra ce que la vie me réserve en 2013 dans ce domaine....

Basta les divisions...
Multiplions !

mardi 6 novembre 2012

une de perdue, 10 de retrouvées!

J'adore l'optimisme.
J'ai l'impression de l'être par nature.
Peut-être est-ce un acquis de ma toute petite enfance?

D'où me vient-il? de l'amour que j'ai reçu petite? des miroirs confiants de mes (rares) profs géniaux? de la joie d'apprendre en jouant? du bonheur d'être que je ressentais confusément en m'inventant des histoires de princesse sous les noisetiers du jardin?

Parmi mes maîtres en optimisme, je compte Michel Godet, mon prof de Prospective et Stratégie des organisations (CNAM), qui vient de commettre "la France des bonnes nouvelles" et interviewé ici.
Parmi les mots-trésors que j'aime, il y a indiscipline.

L'indiscipline, l'insolence, c'est ce qu'ont toujours détesté les représentants de l'autorité et de la tradition: mon père, bien sûr, puis les mauvais managers qui ont essayé de me gouverner, sans succès....

Heureusement, d'autres ont su y voir un puits sans fond de questionnement, de recherches "out of the box", de bon sens. Ce sont mes amis!

Un de mes succès éducatifs est d'avoir évité à mes fils de remplir leur agenda d'activités en tous genres.
- "maman, je m'ennuie .....
- continue, c'est excellent pour la santé! Tu vas certainement trouver quelque chose à faire dans moins de 3 minutes!"
ça ne ratait jamais....

Aujourd'hui, je ris intérieurement quand ils refusent d'entendre tout ce qui ressemble à une injonction autoritaire, de ma part ou d'ailleurs. Pas facile à vivre parfois, mais je suis si soulagée ne n'avoir pas fabriqué des "Tanguy".....
Au moins, nous pratiquons la négociation.
Car je joue maintenant à leur jeu et je ne dis pas oui à tout, même si leur demande est recevable. Je les laisse chercher l'enchaînement d'arguments qui me convaincront. Parfois la discussion revient sur le tapis durant quelques jours, après être aller chercher ailleurs.... Ils aiguisent leurs intelligences multiples.

Maintenant qu'ils me connaissent relativement bien, ils s’exercent avec d'autres, moins faciles à appréhender.

Il est heureux que les équipes pédagogiques de certaines écoles post-Bac choisissent leurs futurs élèves en fonction de leur personnalité. C'est courant dans le monde anglo-saxon. C'est vrai dans le monde du design (la créativité nécessite une certaine dose d'impertinence).

Ce qui est vrai en économie l'est aussi dans le domaine de la santé.
Si je m'inquiète pour ma santé, je tombe malade.
Si je pense que je traverserai une difficulté parce que je me sens forte, je ne tombe pas malade ou je guéris vite, de plus en plus souvent sans l'aide de la médecine.
Par exemple avec les acouphènes subjectifs: je me concentre pour emmener le sifflement dans un trou noir et hop, il disparaît en quelques secondes: je ne les laisse jamais s'installer!

Si c'est vrai pour la santé, c'est que mon équilibre émotionnel et relationnel est bon.
Si je m'aime bien, je n'ai aucun doute que je pourrai aimer et être aimée. Et inversement!

Donc, avec un raccourci, pour que la France ne sombre pas dans la morosité et reste innovante et compétitive, il faut des jeunes, des parents, des patrons et des ministres heureux, bien dans leurs baskets.
Ya du boulot, mais on peut y arriver :-)






...et vous, avez-vous confiance en vous?




vendredi 2 novembre 2012

une noix, qu'y a t-il à l'intérieur d'une noix ....

La noix et le chou rouge ont une étrange ressemblance avec le cerveau, vous ne trouvez pas?


Cerneau de noix


Voici le texte de la chanson de Charles Trenet
(spéciale dédicace à Stéphanie Boulay :-)

Une noix
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix ?
Qu'est-ce qu'on y voit ?
Quand elle est fermée
On y voit la nuit en rond
Et les plaines et les monts
Les rivières et les vallons
On y voit
Toute une armée
De soldats bardés de fer
Qui joyeux partent pour la guerre
Et fuyant l'orage des bois
On voit les chevaux du roi
Près de la rivière

Une noix
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix ?
Qu'est-ce qu'on y voit ?
Quand elle est fermée
On y voit mille soleils
Tous à tes yeux bleus pareils
On y voit briller la mer
Et dans l'espace d'un éclair
Un voilier noir
Qui chavire
On y voit les écoliers
Qui dévorent leurs tabliers
Des abbés à bicyclette
Le Quatorze Juillet en fête
Et ta robe au vent du soir
On y voit des reposoirs
Qui s'apprêtent

Une noix
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix ?
Qu'est-ce qu'on y voit ?
Quand elle est ouverte
On n'a pas le temps d'y voir
On la croque et puis bonsoir
On n'a pas le temps d'y voir
On la croque et puis bonsoir
Les découvertes.

self-medicine

En cherchant la meilleure façon de soigner mes petits et mes grands maux, j'ai eu la chance de rencontrer des gens qui partagent volontiers leurs connaissances.

Pas seulement les thérapeutes que je consulte dans leur cabinet (énergéticien, acupunctrice, massage ayurvédique) qui me ré-équilibrent sans l'usage de la chimie pharmaceutique.

Pas seulement Sadanand Kesri qui m'a initiée aux mudras et à la spiritualité indienne.

(image provenant de ce blog)


Il existe de nombreux guérisseurs du corps et de l'âme qui nous réconcilient avec nous-mêmes (individuellement et collectivement).

En voici trois que j'aime particulièrement car ils sont accessibles gratuitement par internet:
Il y a aussi les personnes douées de dons de guérison (une de mes amies peintre soigne les hématomes).
Celles douées de claivoyance, qui voient en vous et vous renvoient votre miroir.

Les géobiologistes qui soignent les maisons pour guérir leurs habitants.
Une amie qui masse les animaux (et par bénéfice induit, leurs maîtres).


La Nature est bien entendu la plus généreuse en dispensant ses bienfaits (pour peu que l'on sache les repérer)! Les arbres, les chats, les aliments....

 Le mouvement Self-quantified nous montre comment chacun peut déterminer ses indicateurs de bonne santé.

Bref, chacun peut trouver la médecine qui lui convient et même devenir son propre médecin.

C'est pas une bonne nouvelle, ça ?

mercredi 31 octobre 2012

idées noires, idées blanches

Chaque jour, nous traversons des humeurs différentes.
Chaque soir la nuit tombe et chaque matin le soleil se lève.
Chaque année, nous traversons les saisons et les saisons nous traversent.

Nos humeurs suivent ces cycles naturels.

En automne, la Nature ralentit. Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille. Quand il fait beau, les arbres éclatent de couleurs chaudes: des jaunes, des oranges, des rouges, des bruns. Les moutons rentrent des alpages.
Nous souffrons plus souvent du manque de soleil et parfois la dépression automnale s'installe.
Les oiseaux migrateurs partent dans les pays chauds et ensoleillés. Nous fêtons Noël avec force lumière (guirlandes lumineuses dans les rues, bougies). Les personnes âgées meurent plus souvent à cette époque.
La tristesse et la lenteur s'invitent, en même temps qu'une petite lueur d'espoir nous fait patienter jusqu'à la prochaine année.

En hiver, la nature se repose pendant que la belle clarté du ciel nous prépare au printemps.
En France, l'Ined constate un pic des conceptions dans la nuit du Nouvel An et un pic des naissances le 23 septembre.
J'aime bien aller à la montagne marcher dans la blanche neige, écouter le silence de cette ouate légère, sentir l'immensité de l'espace-temps de la Terre sous mes pieds et devant mes yeux.
Je suis née en février et j'ai toujours aimé la blancheur particulière de la lumière au moment où je fête mon anniversaire: comme si je me reconnectais aux premières impressions que mon cerveau a enregistrées dès le début de ma vie...

Au printemps, la lumière est douce, le vert revient, les bourgeons poussent inexorablement, les fleurs des fruitiers tapissent le paysage d'étoiles évanescentes, les insectes sortent de terre.
Mon cœur redevient amoureux, mes bras et mon visage cherchent le moindre rayon chaleureux du soleil.
Je m'attendris devant la magie de cette renaissance.

En été, c'est la fête des fruits et des couleurs. Il faut tondre l'herbe souvent tellement ça pousse!
J'aime profiter de Paris en août quand les Parisiens partent en vacances. Les festivals pullulent en province pour nous rassembler ailleurs.

Et ça recommence....

A côté de chaque idée noire, il y a une idée blanche. Après la pluie vient le beau temps.


L'amour est à coup sûr la façon la plus douce d'accueillir nos saisons d'humeur; toutes les formes d'amour!

Notre fou chantant a si bien exprimé tout cela....Charles Trenet: il pleut dans ma chambre | le soleil et la lune | devant la mer | que reste t-il de nos amours | la mer | ya d'la joie | je chante | vous oubliez votre cheval | la vie qui va ....
Doodlin' des Double Six, dans l'album Meet Quincy Jones
W psyché, idées noires et angles morts
saisonnalité des naissances
saisonnalité des décès